Iubitul meu,
as fi vrut ca saruturile noastre
sa fie precum florile de mac,
sa-ti întinereasca
ochii,
ridurile-
fruntea.
Iubitul meu,
as fi vrut ca
petele de lumina
ce-ti închina chipul,
sa ma prinda în suflarea lor,
ca un sarut nesfârsit.
Iubitul meu,
as fi vrut ca buzele noastre
sa nu se desparta niciodata,
încrengurate într-un
vaiet nedeslusit.

Mon amour,
je sens encore ta peu
sur le bout de mes lèvres
et je continue de respirer
ce que le monde appelle-
depuis toujours-
l'amour.

Chanceuse déité,
mortel terrien,
fait de peau et de sang
Tu tiens debout
comme un jeune pommier en fleurs,
Poète des pétales du Japon
à Noël,
sans cadeaux de noces,
mais....
resplendissant
dans ta dorure
Cécilienne...

Corpul balerinei
Oglinda rasfrânta
de aripi
Pasari ce-si cauta
Incet
zborul.

Je vis dans un pays fantôme,
dans une ville fantôme,
avec des hommes fantômes.

Il y avait un temps
où l'air sentait les équations algébriques
et nous étions enfants, heureux.

Nous ne sommes plus innocents-
aimants-
La mort nous préoccupe
de plus en plus.

Lasam timpul sa se puna
pe sarutarea noastra.
Nu mai stim, sub praful depus,
ce a fost, daca a fost.
Fosilele iubirii
ne rânjesc cu masti
Acum,
când amândoi nu ne mai
amaintim de nimic.

Nous laissons le temps
s'asseoir sur notre baiser,
Nous ne savons plus, sous la poussière
si ça a été, ce qui a été...
Les fossiles de l'amour
Nous sourient avec de grandes dents, sous les masques,
quand tous les deux, nous ne nous
rappelons plus de rien.

La lune montre son corps gras,
luisant.
Son visage sourit :
Est-ce un émoticône?